FORÊT
Profiter de l’été en forêt : les bons gestes à connaître
C’est l’été et chaque année, les promeneurs sont nombreux à vouloir profiter de la verdure et de la fraîcheur des sous-bois. Pour continuer à le faire et pour préserver la forêt ardéchoise, quelques bons gestes sont à connaître. Petit rappel par l’ONF.
Une cueillette des fruits sauvages raisonnée
Avoir l’autorisation du propriétaire.
Les fruits appartiennent aux propriétaires de la forêt, qu’elle soit publique ou privée. Dans les forêts publiques gérées par l’ONF, la cueillette est tolérée à condition qu’elle soit raisonnée et non commerciale.
Ne pas trop prélever.
Sauf arrêté municipal ou préfectoral, vous pouvez ramasser jusqu’à 5 litres de baies et autres petits fruits par personne, dans les forêts publiques gérées par l’ONF. Tout ramassage intensif est passible d’une amende et le code forestier prévoit des sanctions pénales contre les auteurs de prélèvements abusifs.
Une cueillette à la main.
Cette façon de cueillir n’abîme pas les pousses et préserve les cueillettes suivantes, contrairement à l’utilisation de râteaux ou de peignes. Des réglementations locales peuvent par ailleurs interdire ou limiter l’usage de ces derniers.
Le feu, le pire ennemi pour la forêt
Les feux de forêt sont 9 fois sur 10 d’origine humaine. Pour limiter les risques, il faut tout d’abord adopter des gestes simples : Bannir toute cigarette, feu de camp et barbecue.
Se tenir à l’écart de la forêt pour allumer un feu.
Toute l’année, le code forestier interdit d’allumer un feu à l’intérieur et jusqu’aux 200 mètres de la forêt. Les contrevenants encourent une amende de 135 € aggravée en cas de responsabilité de dégâts à autrui et sur l’environnement. Des réglementations plus strictes peuvent s’appliquer en période à risque.
En forêt, pour prévenir les incendies, l’ONF préconise de laisser les routes forestières accessibles pour les secours, réaliser travaux et bricolage loin de toute végétation et de respecter les interdictions d’accès aux massifs décidées par les communes et les préfets en période à haut risque
Les véhicules motorisés : seulement sur les parkings et les routes autorisés
Outre la gêne sonore occasionnée aux promeneurs, cyclistes et cavaliers, les véhicules motorisés perturbent la faune, la flore et dégradent les chemins. Il est interdit de rouler sur les routes fermées à la circulation, signalées par une barrière (même ouverte) ou un panneau d’interdiction.
Ne pas respecter la réglementation est passible d’une amende maximale de 1 500 € et d’une suspension de permis de conduire pouvant aller jusqu’à trois ans.
Retrouvez la charte du promeneur « j’agis pour la forêt », sur onf.fr.