Entre 2017 et 2021, les indices de fréquence de traitement des principales cultures ont connu très peu d’évolution, selon le ministère de l’Agriculture.
Le ministère de l'Agriculture a fait paraître le volet pesticide de la dernière édition de son enquête Pratiques culturales en grandes cultures pour 2021, quatre ans après la précédente version de 2017. Il en ressort peu d'évolution dans les indices de fréquence de traitement des principales cultures. Hors biocontrôle, l'IFT total du blé tendre stagne à 5,1 (contre 5,1 en 2017 ; 4,9 en 2014 ; 3,8 en 2011), tout comme pour le colza à 6,3 en 2021 (contre 6,4 en 2017 ; 6,5 en 2014 ; 5,5 en 2011), le maïs fourrage à 2,4 (contre 2,4 en 2017 ; 2,4 en 2014 ; 1,5 en 2011) et la betterave à sucre à 6,7 (6,7 en 2017, 5,3 en 2014 ; 4,2 en 2011). La pomme de terre a connu une augmentation de l'IFT en 2021, à 19,1, (contre 16,5 en 2017, 18.9 en 2014, 15,6 en 2011). Plus forte consommatrice de pesticides, la pomme de terre est aussi la culture qui a intégré la plus grosse part de biocontrôle (0,6). L’IFT total mesure la quantité de pesticides administrée sur une parcelle, ou lors du stockage, exprimée en nombre de doses de référence des produits utilisés. Les IFT à la parcelle peuvent varier significativement selon la pression parasitaire de l'année ; dans le cadre de certains Maec, c'est une moyenne pluriannuelle qui est utilisée pour évaluer la baisse des usages.