En 2023, les éleveurs laitiers ont eu une image plus positive de leur quotidien, selon l’indicateur du baromètre social du Cniel (interprofession laitière).
L’indicateur du baromètre social de l’interprofession laitière, qui mesure la perception par les éleveurs de leurs conditions de vie, s’améliore de 2,8 points, alors qu’il était globalement stable sur les cinq dernières années. Les critères de rentabilité de l’activité et d’acceptabilité de la rémunération sont ceux qui ont le plus fortement évolué positivement depuis 2019. Dans leur sillage, les critères de charge de travail, de pénibilité, de stress et de sentiment d’isolement se sont également améliorés. Les éleveurs sont également plus optimistes sur l’avenir. Les indicateurs sont meilleurs chez les jeunes et les producteurs en démarche AOP. Les bio sont proches de la moyenne, alors qu’ils étaient habituellement au-dessus. Le baromètre montre également des disparités régionales : la perception des conditions de vie est meilleure en Bretagne, dans le Centre Ouest et dans l’Est. En revanche, dans les régions à plus faible densité d’élevage, comme le Sud-Ouest où la déprise laitière est forte, la perception est plus mauvaise. Une enquête menée auprès des cédants et des repreneurs montre que la pression administrative est la principale contrainte du métier perçue par les accédants, avant les questions de rentabilité et de pénibilité.