Les conséquences de la sécheresse de 2022 continuent de se faire ressentir. Selon le bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), les nappes phréatiques peinent à se recharger, faute de pluies suffisantes.
Dans son bulletin de situation hydrogéologique publié le 13 janvier, le BRGM a annoncé que la recharge des nappes phréatiques réactives – qui se rechargent rapidement en cas de fortes pluies –, s’est poursuivie, alors que celle des nappes inertielles – caractérisée par des cycles de recharge lents –, a commencé.
Pour autant, le niveau des nappes en décembre reste préoccupant dans une grande partie du territoire français, avec plus des trois-quarts des indicateurs affichant des niveaux modérément bas à très bas. En cause, des pluies infiltrées insuffisantes au cours de l’automne pour compenser les déficits accumulés en 2022. « Ce début de recharge déficitaire risque d’affecter les nappes inertielles du Bassin parisien et plus particulièrement celles du couloir Rhône-Saône, fragilisées par un étiage sévère, pour l’année 2023 », indique le BRGM. Concernant les nappes réactives, seules « des pluies abondantes et perdurant jusqu’au printemps pourraient permettre de retrouver des niveaux satisfaisants ». Et d’ajouter que « les tendances dépendront essentiellement de la pluviométrie durant l’hiver ».
M.C.