Après avoir reculé de 1,2 % au début de l’année, la collecte laitière se rétracte de 3 % en mars par rapport à 2022 sous l’effet de chute considérable des effectifs de vaches, indique la publication Tendances de l’Institut de l’élevage (Idele), parue le 23 mars.
En mars 2023, « le recul de la collecte de lait de vache se poursuit et s’amplifie. Après une baisse de 1,1 % en février 2023, elle atteint désormais 3 % sur un an (mars 2022-mars 2023, ndlr) », indique Agreste, le service statistique du ministère de l’Agriculture. La collecte est déficitaire dans la majorité des bassins de production, dont le Grand-Ouest et le Grand-Est (respectivement - 4 % et - 3,6 %). Elle se stabilise en Normandie et en Nord-Picardie, et recule modérément en Auvergne-Limousin. Sur un mois, tous laits confondus, le prix standard diminue de 2,3 %, pour s’établir à 471 €/1 000 litres. Quant au prix standard du lait conventionnel (hors bio et AOP/IGP), il augmente de 16,1 % par rapport à mars 2022 et s’établit à 457 €/1 000 litres. La part du lait bio reste presque stable à 5,3 % de la collecte totale, contre 5,4 % en mars 2022 mais son prix (lait bio standard) diminue sur les trois premiers mois de l’année 2023 : 504 €/1 000 l (janvier) ; 498,90 € (février) et 481,50 € (mars), récapitule la note d’Agreste. En février 2023, la collecte laitière européenne (UE 27) progresse de 0,8 % sur un an. Elle est en nette hausse en Allemagne, aux Pays Bas et en Irlande, plus modérément en Pologne et en Italie, mais reste en retrait en Espagne, comme en France.