Dans un communiqué publié mi-août, l’interprofession céréalière (Intercéréales) rassure sur la mauvaise récolte en blé tendre pour cette année. « La production 2024 permettra de répondre à la demande nationale. »
Dans un communiqué publié mi-août, l’interprofession céréalière (Intercéréales) rassure sur la mauvaise récolte en blé tendre pour cette année. « La production 2024 permettra de répondre à la demande nationale, la France produisant plus de blé tendre que les besoins de son marché intérieur. Notre pays ne manquera donc pas de pain et continuera de proposer des produits céréaliers de grande qualité », indique-t-elle. Cependant, même si la filière est résiliente et que la qualité des grains n’a pas été trop affectée par les intempéries des derniers mois, les mauvais résultats quantitatifs de la moisson 2024 impacteront « fortement les agriculteurs et l’ensemble des acteurs de la filière », a indiqué Jean-François Loiseau, président d’Intercéréales, dans le communiqué. Concrètement, « les organismes stockeurs devront consacrer plus de temps et d’énergie pour le triage, le séchage et l’allotage des grains afin de les orienter vers un usage plus approprié. Les transformateurs devront probablement adapter leurs processus. En raison de la baisse de densité des grains, ils seront amenés à utiliser plus de matières premières agricoles qu’auparavant pour produire la même quantité de produit », précise le communiqué. La moisson de blé tendre en 2024 est la pire depuis quarante-et-un ans, depuis celle de 1983. Elle est estimée à environ 25,71 millions de tonnes (Mt) contre 34,58 Mt en 2023.
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