Aider la nature à recharger les nappes
Catherine Bertrand est universitaire à Besançon. Elle supervise le travail qu'une de ses étudiantes mène dans l'Ain en partenariat avec Jeunes agriculteurs (JA). Le but est de déterminer si aider la recharge de nappes phréatiques est une approche réaliste.

Qu'il pleuve ou qu'il fasse sec n'influe pas toujours directement sur le remplissage des nappes phréatiques. La nature, de ce point de vue, adopte des fonctionnements beaucoup plus complexes. Mais serait-il envisageable de l'aider, afin que la recharge de ces nappes soit optimisée, ou du moins, favorisée ? Cette question, Catherine Bertrand y est confrontée de multiples manières : d'abord dans ses fonctions de maîtresse de conférences au sein de l'université Louis-et-Marie Pasteur de Besançon et de chercheuse pour le laboratoire Chrono-environnement. On y travaille sur différentes thématiques en santé, environnement ou biologie, afin de développer la connaissance la plus large et transversale possible de divers environnements. Mais Catherine Bertrand explore aussi cette question de manière indirecte, en supervisant les travaux d'une de ses étudiantes de l'université franc-comtoise en 2ème année de Master Sciences de l'eau. Cette dernière est impliquée, dans le cadre d'un apprentissage, auprès de Jeunes agriculteurs du d&ea...
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