« Année de foin, année de rien »

Après deux années durant lesquelles les sécheresses se sont accumulées avec des stocks d’eau au plus bas, tout le monde prenait ses précautions pour attaquer une campagne qui pouvait laisser craindre de gros problèmes. C’est tout l’inverse : avec par endroits une année de pluie entre novembre et mars, nous nous sommes dit que les nappes devaient être bonnes. C’est peu dire, la pluie continue à tomber tous les 8 jours et en quantité. L’herbe pousse, la mise à fruit des abricots est très faible, la pluie continue en avril, mai, juin. C’est le temps des cerises, diront les anciens (enfin celui-là, il est bien prononcé et il dure). Quel que soit le secteur, tous ont été servis… Les producteurs de cerises, déjà suffisamment pressés par la Drosophila Suzukii, doivent jongler avec les intempéries pour essayer de sauver ce qui est sauvable. Que dire des vignerons qui, dès le début de la campagne, font face à une pression du mildiou… Ils se disent que ça ne va...
La suite est réservée à nos abonnés.