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AGRONOMIE

Couverts végétaux : réussir leur implantation

Dans le contexte économique actuel, l’investissement dans des couverts végétaux peut parfois être remis en question. Néanmoins, leur intérêt dans le piégeage et la fixation de l’azote (entre autres) a été démontré sous réserve de réussir leur implantation. La station expérimentale St Ex Innov et Arvalis travaillent sur cette thématique depuis plusieurs années. Les éléments à retenir.

Couverts végétaux : réussir leur implantation
Passage de l’écimeuse pour réduire la biomasse des sorghos piper. ©Arvalis

L’été sec de 2019 a été l’occasion de comparer différentes techniques d’implantation avec les chambres d’agriculture de l’Ain, de l’Isère et du Rhône. Trois types d’implantation ont été étudiés : le semis de couverts à la volée avant la récolte des céréales ; le semis avec un déchaumeur à disques indépendants en un passage et le semis avec un semoir à dents fines, adapté au semis direct. Sur chaumes propres, le semoir à dents fines donne de meilleurs résultats de levée par l’absence de travail du sol qui conserve l’humidité et limite la levée des adventices. Sur chaumes sales (ambroisie, liserons etc.), la gestion du salissement en amont de l’implantation du couvert est impérative par un travail du sol superficiel et la réalisation de faux semis. À noter que le semis en un seul passage (déchaumage + semis) donne de moins bons résultats en activant la germination de mauvaises herbes en même temps que...

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