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MACHINISME

Dans les coulisses des transmissions à variation continue des tracteurs

Présentes depuis plus de deux décennies sur les tracteurs, les transmissions à variation continue se sont largement démocratisées. Mais comment sont-elles conçues et qui les construit ?

Par Ludovic Vimond
Dans les coulisses des transmissions à variation continue des tracteurs
Fendt figure parmi les pionniers de la CVT. Crédit : Fendt

La transmission à variation continue (ou CVT) est apparue sur les tracteurs il y a une vingtaine d’années chez Fendt (Vario) et ZF. Cette transmission hydromécanique est présentée comme une alternative aux boîtes mécaniques (à passage manuel des vitesses, semi-powershift ou full-powershift), aux transmissions à variateur à courroie, peu adaptées aux demandes de couple des tracteurs agricoles, et aux versions hydrostatiques. Confortables et offrant une continuité dans l’accélération à régime moteur constant, ces dernières n’offrent pas un bon rendement, ce qui pénalise performances et consommation. Les transmissions mécaniques se caractérisent par un changement de régime moteur lors des passages de vitesses. Le train épicycloïdal, pièce maîtresse de la CVT Les transmissions à variation continue combinent un module mécanique et un module hydrostatique, offrant un bon compromis entre les deux univers. Pour bénéficier d’un bon rendement et de la...

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