Droit à l’essai : s’associer sur de bonnes bases
Très investies dans la structure Gaec et Sociétés, les deux agricultrices Brigitte Troucellier et Maryse Font militent pour le droit à l’essai pour la constitution d’un Gaec. Un an ponctué d’accompagnements humains réguliers pour savoir si le projet est viable.

Parce que travailler ensemble c’est une chose, mais travailler H24 ensemble en est une autre, depuis plusieurs années, les élus de Gaec et Sociétés défendent le principe du droit à l’essai. Ce « droit » existe depuis une trentaine d’années en Haute-Savoie pour les Gaec. Couplé à un suivi relationnel, il affiche de bons résultats. Concrètement, il donne la possibilité à deux personnes ou plus de tester un projet en commun sur une année, en vue de fonctionner au sein d’un GAEC. « Il s’agit de se poser, d’être accompagné pour confronter nos projets, nos modes de vie, nos visions de l’avenir. Pendant un an, on regarde si ça colle ou pas. Il y a trop d’enjeux pour prendre le risque de se tromper. Donc avant de s’engager, on se donne le temps pour savoir si ça va marcher ou non
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