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PÂTURAGE

Et si l’on réhabilitait le mûrier ?

Avec la fermeture des filatures, les mûriers ont été peu à peu abandonnés. Pourtant, cet arbre comporte de très nombreux atouts au pâturage, et bien au-delà. 

Et si l’on réhabilitait le mûrier ?
Les valeurs nutritionnelles des feuilles de mûrier sont très intéressantes pour les chèvres: 17 % de MAT et 83 % de digestibilité.

Ce n’est pas un hasard si on l’a surnommé « l’arbre d’or ». Le mûrier a fait la richesse des Cévennes et a pendant longtemps fait partie du paysage et du quotidien des Ardéchois. Aristote disait même qu’il était « l’arbre le plus généreux qu’on connaisse », et pour cause : dans le mûrier, tout est valorisable ! Les racines donnent une belle teinture végétale jaune nuancée, et peuvent être utilisée en tisane pour ses vertus digestives. Les feuilles sont un excellent aliment pour les animaux. Le bois des branches était autrefois utilisé par les boulangers pour la chauffe rapide du four à pain, et le bois du tronc servait à la construction des bateaux et des tonneaux. L’écorce, très filandreuse, servait à la confection du papier de soie. Quant aux mûres blanches, elles sont aujourd’hui vendues à prix d’or, séchées, en magasins bio. D’excellentes valeurs fourragères L’Institut de l’é...

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