Accès au contenu
STRATÉGIE

Irrigation du tournesol : sobriété des apports d’eau pour un maximum de rentabilité

Le contexte de 2023 est inédit dans la rareté des pluies enregistrées depuis le printemps 2022. Cette situation se traduit aujourd’hui par des restrictions de prélèvements d’eau déjà annoncées dans une grande majorité de lacs, rivières, forages, etc. Cette contrainte a entraîné des modifications d’assolement pendant l’hiver et jusqu’au printemps en privilégiant des cultures d’hiver ou de printemps sobres dans leur consommation en eau.

Irrigation du tournesol : sobriété des apports d’eau pour un maximum de rentabilité
On considère que les besoins en eau du tournesol sur tout son cycle sont d’environ 420 mm (réserve utile du sol + pluie + irrigation). ©Jung_Terres_Inovia

Le tournesol est un candidat idéal pour répondre aux problématiques propres à la campagne 2023, mais c’est aussi une culture qui valorise très bien l’eau d’irrigation, notamment lorsqu’elle est limitée. On considère que les besoins en eau du tournesol sur tout son cycle sont d’environ 420 mm (réserve utile du sol + pluie + irrigation). Cette consommation en eau est très dépendante de la ressource disponible et le tournesol est capable de supporter des stress hydriques importants. Toutefois, la préfloraison, la floraison et le début du remplissage des graines sont des périodes à risque pour la culture. En effet, sur cette période, si la satisfaction des besoins en eau est réduite de moitié, on s’expose à des pertes de rendement comprises entre 30 et 40 %. La première partie du cycle, appelée phase végétative, est également très importante. Si durant cette période, les pluies sont abondantes et non limitantes, le tournesol aura tendance à avoir une croissan...

La suite est réservée à nos abonnés.