Irrigation : le partage de l’eau en question
« Quel avenir pour l’irrigation dans un contexte de changement climatique ? » Tel était le thème de la table ronde que l’association des irrigants de France a organisée le 10 novembre dans le cadre du congrès de l’Association générale des producteurs de maïs (AGPM).

C’est ce qu’on pourrait appeler prosaïquement, « jeter un pavé dans la mare ». Membre du Conseil général de l’environnement et du développement durable (CGEDD) qui dépend du ministère de la Transition écologique, Bruno Cinotti, a clairement affirmé devant les 500 congressistes présents que l’eau était réservée prioritairement à deux usages : la distribution de l’eau potable et la chaîne de production des centrales nucléaires. « C’est inscrit dans la loi. L’agriculture n’est pas prioritaire. » Les remous dans la salle ont été à la hauteur de l’incompréhension des agriculteurs pour qui nourrir les hommes est aussi fondamental que les faire boire ou leur procurer de l’énergie. « Je rappelle que des arrêtés sécheresse ont été pris avant même les périodes d’irrigation », a d’ailleurs rappelé le président de Irrigants de France, Éric Frétillère soulignan...
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