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REGARD

J.Magne : « C’est comme si la guerre arrivait dans nos villes »

Ancien professeur au lycée Louis-Pasteur de Marmilhat dans le Puy-de-Dôme, Joël Magne a noué des relations privilégiées avec les agriculteurs ukrainiens et mesuré leur extraordinaire capacité de résilience.

J.Magne : « C’est comme si la guerre arrivait dans nos villes »
Joël Magne : « En Ukraine, tout a été fait pour stocker quatre ans de récolte, la question qui se pose aujourd’hui est celle de son acheminement ». © SC

Depuis le 24 février, à la stupeur a succédé l’envie de s’assurer que ceux qui, au fil des ans sont devenus des amis, sont en sécurité. Puis le désir de comprendre, cette attaque de la Russie envers l’Ukraine aussi surprenante par son ampleur que par sa violence. Depuis trois semaines, Joël Magne prend régulièrement des nouvelles de son ami Basil Vorobeichik, par mail, par téléphone. Actuellement à l’abri, entre Odessa et Kiev, cet ukrainien dont l’histoire a débuté avec les Russes, car il est né au goulag, craint pour sa vie, celle de sa famille, s’interroge sur l’après, « mais comme tous les Ukrainiens, il impressionne par sa volonté de résister ». De l’Afrique à l’Est Habitué des échanges internationaux agricoles avec les pays du Sud, Joël Magne a enseigné la zootechnie à des générations d’élèves au lycée Louis-Pasteur de Marmilhat, les invitant régulièrement &a...

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