« Jouer collectif avec la montagne comme dénominateur commun »
Éleveur laitier dans le Cantal, président du Conseil national des appellations d’origine laitière (Cnaol), Michel Lacoste porte également le dossier « lait de montagne » au sein de la FNPL, avec un enjeu de taille : stopper l’hémorragie.

En montagne, un litre de lait sur trois est transformé en AOP, source d’une meilleure valorisation, mais quid pour les deux tiers qui restent ? Michel Lacoste : « Les appellations sont certes assorties d’une valorisation mais on le voit avec la crise de la Covid-19, elles ne sont pas si protégées que cela. Avec des volumes en restauration hors foyer encore loin d’être revenus à la normale, nous ne sommes pas encore tout à fait sortis de l’ornière. Sur les deux tiers du lait de montagne qui ne sont pas valorisés en AOP, des discussions sont en cours. Des démarches existent et d’autres initiatives pourraient naître de cette volonté de mieux valoriser le lait, y compris des démarches fromagères. Notre époque semble donner l’avantage aux produits issus des territoires et rémunérant au juste prix les producteurs, les opérateurs de la montagne ont tout intérêt à saisir cette opportunité. Il y a une carte à jouer qui nécessite plus de collectifs à l&rsqu...
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