La vigne, fer de lance de l’économie agricole et locale
Fruit d’un long travail de renouvellement du vignoble, la viticulture ardéchoise a su gagner en qualité et en visibilité, tant sur le marché de l’exportation qu’en circuits courts.

Après avoir produit des vins de coupage jusque dans les années 1960, la viticulture ardéchoise a connu maintes évolutions en suivant les tendances de consommation, ce qui lui a permis d’élargir la variété de sa production et la vente des vins. Dans les années 1970, les cépages rouges locaux ont le vent en poupe. Dix ans plus tard, d’autres cépages originaires du Sud-ouest font leur apparition, comme le Merlot, le Cabernet ou le Sauvignon. À partir de 1985, la production de blanc se développe, d’abord avec le Chardonnay puis le Viognier et des cépages autochtones comme le Sauvignon blanc. La Syrah, quant à elle, tient une place particulière dans le vignoble ardéchois : « On sait depuis une dizaine d’années qu’elle est née ici, de croisement entre la Dureza, un cépage 100 % ardéchois, et la Mondeuse blanche, un cépage blanc originaire de Savoie », retrace Jean-François Laville, président de la section viticulture de la FDSEA et vigneron coop&eac...
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