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ANALYSE

Lacs collinaires, retenues d’eau : l’assurance climat, mais à quel prix ?

Autonomie en fourrage, abreuvement des animaux, sécurisation des rendements, valorisation de l’exploitation : derrière ce tableau idyllique se cache un monde de complexité. Avis de spécialistes de la Drôme et de la Loire.

Lacs collinaires, retenues d’eau : l’assurance climat, mais à quel prix ?
Retenue collinaire réalisée par le Lycée agricole de Ressins basé à Nandax (Loire). ©Chambre d’agriculture de la Loire

Face au dérèglement climatique et aux événements météorologiques extrêmes (sécheresse, canicules), nombre d’agriculteurs envisagent l’investissement dans un stockage d’eau pour sécuriser le fonctionnement de leur exploitation. Le mode de stockage dépend de la topographie du lieu. En montagne, on profite du relief en plaçant une digue qui retiendra les ruissèlements du bassin versant amont. En plaine, le bassin creusé sera alimenté par une source ou un ruisseau. Autonomie et sécurisation « La question de la création d’une retenue d’eau concerne surtout les exploitations de l’arrière-pays, mais aussi les zones de montagnes sèches où seules 30 % des exploitations sont irriguées. Toutes les filières sont concernées : l’arboriculture, les grandes cultures, le maraîchage et même les élevages pour sauver des prairies. Celles du couloir rhodanien bénéficient des réseaux collectifs d’irrigation alimentés par le Rh&o...

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