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DÉPÉRISSEMENT DU VIGNOBLE

Le choix crucial du porte-greffe

Événement co-organisé par l’Institut rhodanien et la chambre d’agriculture du Rhône, avec l'appui de l’association technique des côtes du Rhône, la matinée du Plan national de dépérissement du vignoble (PNDV) en vallée du Rhône Nord a fait des porte-greffes et de la complantation ses sujets phares.

Le choix crucial du porte-greffe
La matinée PNDV a été l’occasion de visiter une parcelle expérimentale avec des essais de différents porte-greffes. ©CF

Dans le vaste puzzle de la viticulture, le choix du porte-greffe (PG) occupe une place cruciale, comme l’a souligné Coline Goursolle, chargée de missions à l’Institut rhodanien, lors de la matinée du Plan national de dépérissement du vignoble (PNDV) à Ampuis. Avant toute décision, une analyse approfondie du sol s’impose. Coline insiste sur l’importance de réaliser de nombreux prélèvements pour une représentativité optimale, « surtout dans les parcelles où les types de sol peuvent varier ». Cette étape permet d’adapter le choix du PG en fonction des spécificités de chaque zone, notamment en tenant compte du bas de parcelle. Parmi les critères déterminants, Coline met en avant la résistance au calcaire actif, la tolérance à la sécheresse et à l’humidité, ainsi que la vigueur conférée par le PG. Il est crucial de sélectionner des PG adaptés pour éviter des problèmes tels que la chlorose et la mortali...

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