Le loup, une menace toujours vive
Le loup, s’invite en Ardèche depuis une dizaine d’années. Face à ses attaques, il a fallu repenser tout un mode d’élevage et se munir de moyens de protection afin de préserver le pastoralisme.
Longtemps présent dans nos forêts, le loup avait disparu depuis les années 1940. Le grand prédateur a fait son retour dans le Parc National du Mercantour (Alpes-Maritimes) en 1992. Le canidé devient une espère protégée en 1993 dans le cadre la Convention de Berne1. Lentement, il réapparait un peu partout sur le territoire français, jusque dans les départements limitrophes de l’Ardèche. Vingt ans plus tard, en 2012, la première attaque lui est attribué sur le territoire. D’abord cantonnée dans les montagnes ardéchoises, d’autres attaques sont signalées en 2013. Selon Fabien Clave, responsable du service agriculture à la DDT 07, « le pic des attaques, environ 40, est intervenu en 2014. Ces offensives ont commencé sur la montagne ardéchoise et se sont déplacées. En 2015, elles ont diminué. Entre 2016 et 2020, on dénombre quelques attaques épisodiques, mais cela continue de baisser, jusqu’en 2020, où aucune n’est à noter. Depuis 2021, les...
La suite est réservée à nos abonnés.
