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FNEC

Les éleveurs de chèvres inquiets pour l’avenir

La Fédération nationale des éleveurs de chèvres (Fnec) a tenu le 20 avril son assemblée générale. Malgré un prix du lait globalement rémunérateur, la profession ne parvient pas à attirer de nouveaux jeunes.

Les éleveurs de chèvres inquiets pour l’avenir
La Fnec s’inquiète de la persistance de la crise du chevreau dont les cours ont eu beaucoup de mal à décoller : « la hausse du prix du lait couvre à peine les pertes enregistrées sur les chevreaux », a remarqué Jacky Salingardes, président de la Fnec.

Selon les résultats de l’Institut de l’élevage (Idele), le bilan est assez mitigé pour les éleveurs de chèvres en 2020. En effet, les approvisionnements de lait ont été stables et permis de « fournir un marché des fromages redynamisé par les confinements », a indiqué Maria Campos Herrada économiste à l’Idele. La collecte s’est accrue en 2020, de + 4 % par rapport à 2019 pour un volume total de 502 millions de litres (+19 Ml). Si le début d’année a été correct avec une forte progression sur le premier trimestre 2020, la croissance de cette collecte s’est ensuite ralentie au fil des mois « en raison des sécheresses estivales qui ont pénalisé la qualité des fourrages à l’automne » mais également en raison de l’appel de la filière « à la modération » pour éviter une chute des prix. La région Nouvelle-Aquitaine reste toujours, en volume, la locomotive de la production laitière caprine avec 45 % de l...

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