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IRRIGATION

Les irrigants optent pour la pédagogie

Souvent décriée, l’irrigation est indispensable pour assurer la souveraineté alimentaire du pays. Entre contrevérités et questionnements sociétaux, Irrigants de France a choisi la démonstration par l’exemple en conviant la presse sur deux exploitations charentaises.

Les irrigants optent pour la pédagogie
Aujourd’hui en France, seul un quart des culture de maïs est irrigué. © C.Daniau

Aujourd’hui, en France, seule un quart des cultures de maïs est irrigué. Pourtant, la plante aux nombreuses utilisations, parfois méconnues (peinture, produits cosmétiques…), est régulièrement la cible d’attaques concernant son besoin en eau. « L’agriculture est en première ligne du changement climatique et l’eau tient un rôle majeur, a souligné Éric Frétillère, président d’Irrigants de France. Quels que soient les modèles agricoles, nous remarquons qu’il y a désormais plus d’eau en hiver et moins en été. Si nous voulons préserver notre alimentation, il faut s’atteler à cette problématique. » En Charente, cela fait longtemps que les réflexions ont abouti. Ainsi, la réserve partagée par Guillaume Chamouleau et deux autres agriculteurs existe depuis 25 ans. D’une capacité de 207 000 m3, le projet visait à limiter les prélèvements sur la rivière, trop importants, et à stocker 60 % d...

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