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TEMOIGNAGES

Les multiples enjeux de la production laitière en montagne

Alors qu’une mission d’information parlementaire sur la situation du lait en montagne a été lancée fin mars 2021, les éleveurs se préoccupent de voir leur métier perdre tous les ans de nouveaux producteurs.

Les multiples enjeux de la production laitière en montagne
Les élevages laitiers en zone de montagne ont des quotas de production inférieures à ceux de la plaine. La production moyenne est de 261 000 litres par exploitation contre 470 000 en zone de plaine. ©Vercors Lait

En Haute-Loire, l’élevage laitier est inscrit dans l’ADN du territoire. Premier département laitier de la région Auvergne-Rhône-Alpes (Aura), il accueille des petites fermes aux rendements laitiers nettement inférieurs à celles situées en plaine. « Nous sommes obligés de nous adapter aux terres morcelées et sinueuses. Ici, nous n’avons aucun signe d’identification de la qualité et d’origine (Siqo) et le département n’est pas propice à l’élevage de vaches allaitantes », explique Éric Richard, éleveur laitier à Javaugues et président de la section laitière de la FDSEA de Haute-Loire. Malgré l’ICHN et les aides couplées, les charges bâtiment et les coûts de production sont plus importants. Et même si la production semble résister pour le moment, le volume départemental commence petit à petit à baisser.  « D’après une enquête de la chambre d’agriculture, nous perdrons 60 millions de litres de lait d&rsqu...

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