Accès au contenu
RECHERCHE

Les tiques à l’épreuve du changement climatique

Alors qu’il existe près de 900 espèces de tiques à travers le monde, seules quelques-unes sont vectrices de maladies pour l’Homme et l’animal, dont la plus connue est la borréliose de Lyme. Depuis plusieurs années, de nombreux programmes de recherches sont menés pour améliorer les connaissances scientifiques sur l’écologie des tiques et les maladies qui en découlent, en tenant compte d’un paramètre nouveau : le changement climatique.

Les tiques à l’épreuve du changement climatique
Actives de mars à novembre, les tiques, vectrices de
bactéries, virus et autres parasites, aiment les milieux
humides (bois, buissons, prairies). Lyme©ARSAura

Printemps oblige, l’invasion des tiques dans les jardins, en lisières de forêts ou dans les prairies n’est pas en reste. Depuis toujours, les tiques posent des problèmes de santé animale ou humaine, en transmettant des microorganismes lors de leurs repas de sang. « Toutes les tiques ne sont pas porteuses d’agents pathogènes, et toutes les piqûres ne conduisent pas au développement de maladies, quand bien même la tique qui a piqué est infectée », prévient l’Inrae, l’Institut national de la recherche agronomique qui a fait de la question des tiques un sujet crucial. « En Europe occidentale, la tique qui pose le plus de problèmes de santé publique, en transmettant entres autres la maladie de Lyme, est l’Ixodes ricinus », précise Karine Chalvet-Monfray, professeur en biostatistique et épidémiologie, et directrice adjointe de l’UMR Epia (épidémiologie des maladies animales et zoonotiques). Pour essayer de mieux comprendre le cycle annuel du développem...

La suite est réservée à nos abonnés.