Les vins IGP cherchent des outils de régulation mieux adaptés
Les outils classiques de régulation de l'offre ne sont pas toujours adaptés aux vins à indication géographique protégée (IGP), observent les professionnels, qui tenaient leur congrès le 8 juillet dernier à Frontignan dans l'Hérault.

Le congrès de VinIGP, la confédération des vins à indication géographique protégée, s'est tenu le 8 juillet à Frontignan (Hérault) sur le thème de la prospective pour une régulation de l'offre. Il s'agissait de comprendre si les différents outils de régulation peuvent être adaptés aux IGP. Ce n'est pas toujours le cas, estiment les professionnels. Premier outil passé en revue, le VCI, volume complémentaire individuel. Ce mécanisme consiste, pour un vigneron, à mettre en réserve, lors des années de vendange abondante, un stock de vin non commercialisable cette année-là, qui peut ensuite être commercialisé les années de basse récolte. Ce stock doit être constitué à partir des volumes supérieurs au rendement maximum annuel fixé par l'IGP. C'est une dérogation à l'obligation de ne pas dépasser le rendement autorisé. Mais « les volumes concernés sont restés très faibles », a témoigné Floren...
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