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PASTORALISME

Loi pastorale : 50 ans d’avancées et de nouveaux défis

Le 2 mars dernier, l’Assemblée nationale a ouvert ses portes aux éleveurs pour célébrer les 50 ans des décrets d’application de la loi pastorale. Cette loi a permis la mise en place d’outil importants encore en vigueur aujourd’hui. Mais un demi-siècle plus tard, le pastoralisme se confronte à de nouveaux défis.

Loi pastorale : 50 ans d’avancées et de nouveaux défis
Yaël Braun-Pivet, au centre, entourée de Pascal Grosjean et Bruno Caraguel de l'association française de pastoralisme (à gauche) et de Véronique Riotton, députée de la Haute-Savoie et à l'initiative de cette journée et Guillaume Kasbarian, président de la commission des affaires économiques.

« Le pastoralisme est une pratique ancestrale qui fait partie de notre patrimoine », déclarait Yaël Braun-Pivet, la présidente de l’Assemblée nationale, en introduction au colloque organisé par l’association française de pastoralisme à l’occasion des 50 ans de la loi pastorale. Devant elle, 150 éleveurs, responsables d’associations pastorales, techniciens et ingénieurs agricoles. Très peu de parlementaires étaient toutefois présents. Une absence regrettable, pour les organisateurs, puisque les travaux de cette journée ont vocation à alimenter le projet de loi d'orientation et d'avenir agricoles. Promulguée le 3 janvier 1972, cette loi et ses décrets d’application ont été votés dans un contexte particulier : celui de l’après-guerre et des Trente Glorieuses, marquées par une intensification de l’agriculture et un exode vers les villes. Dans cette période de modernisation, les territoires pastoraux sont restés en marge, menacés de disparition. La...

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