Maréchal-ferrant, un métier qui a traversé les époques
MÉTIERS ANCIENS / C’est un métier qui a presque disparu. Pourtant le maréchal-ferrant a longtemps occupé une place centrale dans les villages ruraux. Rencontre avec Maurice Misery, qui a pratiqué la ferronnerie à Éclassan pendant de longues années.

Dans la famille Misery, la ferronnerie est une longue tradition. « Elle a débuté dès 1868 avec mon arrière-grand-père Ambroise, puis s’est perpétuée avec mon grand-père Maurice, mon père Clément, puis est venu mon tour ! Au fil des ans, le métier a beaucoup évolué et les Ets Misery se sont adaptés aux changements. Aujourd’hui, l’histoire continue avec mon fils Jean. » Né à Éclassan, Maurice Misery avoue « n’avoir jamais pensé faire autre chose que maréchal-ferrant ». Formé à bonne école auprès de son père, il a appris patiemment le métier et obtenu haut la main son CAP. « À l’époque, c’était un travail très pénible. Tout se faisait manuellement ! Mon grand-père fabriquait lui-même ses outils à la main, de la pioche à la bêche en passant par la hache. On découpait le...
La suite est réservée à nos abonnés.