« Nous veillerons à ce que les engagements soient tenus »
S’il se félicite que le gouvernement ait pris la mesure du malaise agricole et des nécessaires changements de cap à opérer, y compris pour l’élevage, Patrick Bénézit, président de la FNB, prévient : « après dix jours d’une mobilisation d’une telle ampleur, les actes seront scrutés avec une extrême attention ».

La seconde intervention du Premier ministre sur la crise agricole vous a-t-elle convaincu ? Patrick Bénézit : « De manière globale, à la différence du vendredi 26 janvier en Haute-Garonne, le Premier ministre et son gouvernement ont apporté, jeudi 1er février, des éléments de réponses plus sérieux et étayés, ce qui a amené le réseau FNSEA-JA à suspendre leur mouvement. Suspendre mais pas lever car chat échaudé, craint l’eau froide… Ça a été un mouvement assez historique. Que chacun est bien conscience que rien n’aurait bougé si les gens n’étaient pas montés au créneau. Les agriculteurs et les agricultrices se sont mobilisés en nombre, et pour cela, ils méritent d’être salués. Personne ne peut imaginer que ce qui va se passer à partir de maintenant soit la même chose qu’avant. Dans les propos du gouvernement, il y a des mesures d’urgence, à court terme, et à moyen ter...
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