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FERTILISATION

Pas d’urgence à réaliser le premier apport d’azote sur céréales

La déclinaison régionale de la directive nitrates autorise les apports d’azote minéral sur céréales à partir du 1er février en Rhône-Alpes. Cette date réglementaire n’est cependant pas un seuil technique, et il est important de prendre en compte quelques éléments pour piloter au mieux la fertilisation azotée de ses céréales.

Par Marine Martin
Pas d’urgence à réaliser le premier apport d’azote sur céréales
L’apport d’azote au tallage a pour but de permettre à la plante d’atteindre le stade épi 1 cm sans subir de carence azotée.©Arvalis

Quand faut-il déclencher le premier apport d’azote ? Tout d’abord, il faut s’assurer que la culture a atteint le stade début tallage. C’est le cas de la grande majorité des céréales cette année, mais les derniers semis, souvent réalisés en novembre après des maïs récoltés tardivement, n’ont pas encore commencé à taller. Le début du tallage est initié par un cumul de températures depuis la levée : en aucun cas un apport d’azote ne permet de rattraper le retard de cultures semées tardivement. Avant le tallage, l’absorption d’azote par la céréale est extrêmement faible : si de l’azote est apporté, la plante ne pourra en absorber qu’une très petite partie, et le reste risque d’être lixivié en cas de fortes pluies, surtout en sol filtrant. Pour les parcelles tallées, il n’est pas forcément judicieux d’effectuer l’apport dès la date réglementaire atteinte (1er février), surtout si les temp&...

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