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EGALIM

Phyto : les députés veulent améliorer la séparation entre vente et conseil

Soulignant que très peu d’exploitations ont bénéficié du conseil stratégique obligatoire, la commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale suggère de corriger les effets de bord de la séparation de la vente et du conseil.

Phyto : les députés veulent améliorer la séparation entre vente et conseil
Déplorant un affaiblissement des conseils pratiques aux agriculteurs et un risque de remise en cause des filières vertueuses (HVE, bio, biocontrôle), les députés souhaitent une mission parlementaire sur la séparation de la vente et du conseil de produits phyto. ©P_Xicluna_agri.gouv

Dans un rapport adopté en commission des affaires économiques le 23 février, les députés estiment nécessaire de travailler rapidement à la correction des effets de bord de la séparation de la vente et du conseil des phyto, afin de « s'assurer que l'offre de conseil se développe correctement ». Ce rapport porte sur l'évaluation de la loi Egalim 1 du 30 octobre 2018, qui a instauré cette disposition. Cette réforme a acté la séparation capitalistique des entreprises de vente et de conseil en phyto, et scindé le conseil en deux catégories : le conseil spécifique sur les applications de phyto, et le conseil stratégique sur la conduite d'exploitation et la réduction des phyto. « Très peu d'exploitations ont bénéficié de ce conseil stratégique à ce jour », relève le rapport, alors qu'il est obligatoire pour tous les agriculteurs d'ici fin 2023. Divergence sur l'ampleur de la réforme Déplorant « un affaiblissement des consei...

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