Quelle évolution de la demande en eau d’ici 2050 ?
A l’automne 2023, Élisabeth Borne, alors première Ministre, avait commandé un rapport à France Stratégie, pour étudier les évolutions théoriques des prélèvements en eau et des consommations associées entre 2020 et 2050, selon trois scénarios : un « tendanciel » qui prolonge les tendances passées ; un baptisé « politiques publiques » qui simule la mise en place de mesures récemment annoncées et un dit de « rupture » qui se caractérise par un usage sobre de l’eau. Zoom sur l’agriculture.

« Ce travail n’a pas pour objectif de prévoir une demande en eau future, mais bien plutôt d’imaginer qu’elle pourrait être cette demande, indépendamment des contraintes physiques et réglementaires, en fonction de choix de société structurants », prévient France stratégie en préambule de la présentation des résultats de son étude. Scénario tendanciel Dans ce scénario, « les tendances observées entre 2010 et 2020 se poursuivent entre 2020 et 2030, puis à un rythme moindre entre 2030 et 2050, les évolutions étant rarement linéaires sur une période longue », exposent Hélène Arambourou et Simon Ferrière, les coauteurs de l’étude. L’agriculture française conserve, d’ici 2050, un solde exportateur positif, ce qui implique des rendements élevé...
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