Raisonner l’implantation des couverts végétaux pour maximiser les gains sur la culture suivante
Dans le contexte économique actuel, l’investissement dans des couverts végétaux peut parfois être remis en question. Néanmoins, leur intérêt dans le piégeage et la fixation de l’azote ont été démontrés sous réserve de réussir leur implantation. La station expérimentale de St Ex Innov à Pusignan (Rhône) et Arvalis travaillent cette thématique depuis plusieurs années. Les éléments à retenir.

Les derniers étés secs ont été l’occasion de comparer différentes techniques d’implantation avec les chambres d’agriculture de l’Ain, de l’Isère et du Rhône ainsi que la coopérative Oxyane. Trois types d’implantations ont été étudiés : le semis de couverts à la volée avant la récolte des céréales ; le semis avec un déchaumeur à disque indépendant en un passage ; et le semis avec un semoir à dents fines, adapté au semis direct. Il en résulte que sur chaumes propres, le semoir à dents fines donne de meilleurs résultats de levée par l’absence de travail du sol qui conserve l’humidité et limite la levée des adventices. Sur chaumes sales (ambroisie, liserons etc), la gestion du salissement en amont de l’implantation du couvert est impérative par un travail du sol superficiel et la réalisation de faux-semis. A noter que le semis en un seul passage (déchaumage + semis) donne de moins bons résultats en activant...
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