Regain, Avenir 42 et Rebondir 26 : des épaules sur lesquelles s’appuyer

Il y a quelques années, il a perdu son épouse. Pour cet éleveur laitier du Nord-Ardèche, qui souhaite rester anonyme, ce fut un point de bascule. « Je me suis retrouvé seul du jour au lendemain. Ma femme s’occupait de toute la partie administrative de l’exploitation. Suite à son décès, je me suis rapidement trouvé noyé dans les papiers. » Seul sur l’exploitation, il s’est vite retrouvé sous l’eau. « Avec une petite structure comme la mienne, c’est dur de m’en sortir. Le prix du lait est toujours très bas, et bientôt les aliments pour le bétail vont coûter plus cher que le lait ! Il y a aussi les sécheresses… Et bien souvent, les aides proposées aux agriculteurs ne sont pas accessibles aux petites exploitations comme la mienne. Il poursuit : Je dois aussi m’occuper de ma mère qui est âgée. Avec tout ça, je n’ai pas pris de vacances depuis 1985. » Malgré tout, la vie reste coûteuse. Mais depuis deux ans, cet &eacu...