S. Joandel : « Il nous faut un prix prenant en compte les coûts de production »
Président de la section régionale laitière de la FRSEA Auvergne-Rhône-Alpes et producteur de lait dans la Loire, Stéphane Joandel revient sur les enjeux de la contractualisation dans la filière laitière.

Sur la mise en place de la contractualisation peut-on dire que la filière laitière a été à l’avant-garde ? Stéphane Joandel : « Les producteurs laitiers disposent aujourd’hui de contrats. Suite à la fin des quotas, le fait d’avoir créé des organisations de producteurs (OP) constitue un atout indéniable. Dans la perspective de la première loi Egalim, nous avions rencontré tous les présidents d’OP pour leur apporter une lecture juridique du texte et leur donner un coup de main dans l’élaboration des contrats de prix. C’était un premier pas mais pas assez pour garantir une rémunération suffisante aux producteurs. C’est pourquoi, au niveau de la FRSEA Auvergne-Rhône-Alpes, nous avons milité pour une loi Egalim plus efficace. » Le second volet de la loi Egalim oblige davantage l’aval de la filière laitière par la notion de respect des coûts de production. Où en sommes-nous aujourd’hui sur ce point stratégique ? S.J....
La suite est réservée à nos abonnés.