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SOJA

Sclérotinia : mieux connaître ce champignon pour limiter sa prolifération

La présence de sclérotinia a été fréquemment observée dans les parcelles de soja, lors de cette campagne. S’il s’agissait le plus souvent de quelques pieds isolés, il est important de comprendre le fonctionnement de ce champignon pour en limiter la prolifération. Le point sur la nuisibilité et les conséquences potentielles et les moyens de lutte.

Sclérotinia : mieux connaître ce champignon pour limiter sa prolifération
Les pertes de rendement dues au sclérotinia deviennent fortement préjudiciables lorsque le taux de plantes attaquées sur la parcelle dépasse 20 %. ©Terres Inovia

Le champignon Sclérotinia sclerotiorum, responsable de la maladie, est capable d’attaquer de nombreuses espèces cultivées (soja, tournesol, colza, melon, haricot etc.). C’est autant d’occasions de se multiplier et d’enrichir le sol en sclérotes. Les sclérotes, forme de conservation du champignon, sont capables de se conserver 5 à 10 ans dans les sols, ce qui constitue un risque important pour la parcelle. Lorsque les conditions de températures et d’humidité sont favorables (15-20 °C), les sclérotes vont produire des spores qui sont à l’origine de la contamination de la plante (par voie aérienne) en se déposant sur les fleurs. L’infection des fleurs sera accélérée par des températures favorables autour de 20 à 24 °C, et si l’humidité est importante durant plusieurs jours. Une fois la plante contaminée, le mycélium peut également se propager par contact depuis une plante malade vers les plantes voisines saines. Cela se produit dans des couverts denses ou bien encore versé...

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