Travail du sol et risque de gel en vigne : attention danger !
Comment protéger la vigne face à l’aléa gel au printemps ? Outre les différents moyens de protection (tours à vent, bougies, bâches…), les pratiques jouent un rôle important dans la prévention. Le travail au sol, en particulier, augmente considérablement le risque de gel.

Avec des hivers de plus en plus doux, l’avancée des stades phénologiques de la vigne représente un risque plus important de dégâts face au gel de printemps. Comment adapter ses pratiques à cet aléa ? « Il faut déjà comprendre que l’humidité est un facteur de risque hyper important, insiste Guillaume Delanoue, ingénieur viticole à l’IFV. À même température, une humidité de 25 % peut griller 50 % de bourgeons de plus par rapport à une parcelle sèche ! Par ailleurs, plus il fait froid et plus l’écart d’hygrométrie s’accentue. » L’ingénieur de l’IFV a conduit plusieurs tests à Chinon et Quincy pour évaluer l’impact du travail du sol sur le risque de gel. « On constate que le travail du sol dégage de l’humidité. Le problème c’est qu’en avril, dans la période des épisodes gélifs, les viticulteurs ont recommencé à travailler leurs sols pour entretenir le cavaill...
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