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VERS À SOIE

Un appel à la relance de la filière séricicole

La sériciculture rencontre quelques soubresauts dans le Gard, relancée par la demande en fil d’une poignée d’entreprises locales. La production est au rendez-vous mais insuffisante, et les outils manquent pour structurer la filière.

Un appel à la relance de la filière séricicole
L’élevage des vers à soie comprend deux périodes : l’incubation de l’œuf du papillon Bombyx mori durant quelques jours, et l’élevage de la chenille sur 30 à 40 jours, qui se nourrit exclusivement de feuilles fraîches de mûrier. ©D.Marguerit

En février dernier, d’irréductibles sériciculteurs et techniciens de la soie, en activité dans le Gard, se sont rendus en Sud Ardèche, au musée Verasoie (Lagorce), dans l’ambition de réveiller les envies et les compétences. Une rencontre était organisée pour exposer leur activité et les opportunités du marché français de la soie. « Nous commençons à en vivre correctement, mais il y a encore beaucoup de travail sur la structuration de la filière du fil de soie. Si on veut se projeter et la faire revivre, nous avons besoin d’une production de cocons en quantité suffisante, de remonter des filatures, de financements, d’aides et que d’autres producteurs s’y intéressent », explique Adeline Journot, séricicultrice à Saint-Julien-de-la-Nef (Gard). Depuis son déclin, la filière connaît régulièrement des tentatives de reconquête et un regain d’intérêt mais ce n’est que depuis la fin des anné...

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