Accès au contenu
BOIS

Un marché qui plie mais ne rompt pas

Le soleil d’hiver décline et rase les cimes des arbres des forêts ardéchoises à perte de vue, une vision familière pour le département le plus boisé de la région Auvergne Rhône-Alpes et une économie précieuse pour le territoire, où de nombreux acteurs œuvrent à son développement.

Un marché qui plie mais ne rompt pas
Grumier en route pour la scierie. ©CNPF

Sur le marché du bois, se distinguent trois catégories : le bois d’œuvre, destiné à la charpente, aux ossatures, à la caisserie, puis le bois d’industrie (papier) et le bois énergie. Pour la récolte, les résineux constituent 99 % du bois d’œuvre contre 1 % pour les feuillus. Bien que la proportion de la surface de feuillus en Ardèche constitue 67 % du territoire forestier contre 33 % pour les résineux, « c’est un secteur où la transformation s’est écroulée depuis 50, 60 ans, car il n’y a pas beaucoup de capacité de sciage de feuillus en France » explique, Stéphane Grulois, Ingénieur au CRPF1 Drôme Ardèche. « C’est un bois difficile à transformer avec moins de rendement. Énormément d’effort a été fait sur le résineux sur un marché influencé par des pays comme l’Allemagne, la Suède. L’Ardèche doit se conformer au marché g...

La suite est réservée à nos abonnés.