Un moulin partagé pour produire sa farine de céréales à la ferme
Dans le Sud Cantal, la Cuma du Moulin rouge a pour mission la gestion commune d'un unique outil pour la fabrication d’une farine grossière avec les céréales cultivées à la ferme. Une solution techniquement et économiquement rentable.

Dans ce secteur du Cantal, qui va de Maurs à Quézac, un moulin, compatible avec tous les systèmes, est partagé en Cuma depuis 1987. Jusqu'à une trentaine d'agriculteurs y ont adhéré ; ils sont aujourd'hui encore une vingtaine. Un principe qui reste économiquement intéressant et techniquement performant. Contrairement à Pigalle, dans ce « moulin rouge », ce sont des marteaux qui dansent. Plus précisément une douzaine sur chacun des trois axes, avec pour mission de concasser et broyer la céréale pour l'alimentation animale. Et ce, à un débit de chantier intéressant : pour 3 tonnes de céréales chargées à la main, compter pas plus d'une demi-heure. « Le moulin tourne 12 mois sur 12. Comme il couvre une zone géographique assez importante, nous avons décidé qu'il reste 15 jours sur la partie basse et 15 jours sur la partie haute, afin de limiter une usure prématurée des pneus », explique le président de la Cuma du Moulin rouge, Jean-Paul Bonnet, insta...
La suite est réservée à nos abonnés.