Une filière porteuse, en quête de reconnaissance
En Ardèche, par conviction ou simple nécessité, de plus en plus d’éleveurs optent pour la valorisation de leurs chevreaux lourds en direct. Tour d’horizon des freins et opportunités de cette filière.

« Aujourd’hui tous ceux qui font du chevreau ne reviendraient pas en arrière ! » Denis Dumain en est persuadé : cette filière a de l’avenir. À l’élevage du Serre de Ribes, en sud Ardèche, il élève une centaine de chèvres avec ses deux associés, Laurent et Sylvain Balmelle, pour produire du fromage. Depuis 15 ans, les trois chevriers vendent aussi de leur viande de chevreau entre mars et avril. Une centaine de petits sont ainsi gardés pendant 2 mois puis valorisés tandis que les autres sont vendus à des éleveurs de la région. Les engraisseurs se font rares Pour chevriers, la gestion des petits mâles est une vraie problématique. Les engraisseurs qui collectent la majorité des chevreaux se font de plus en plus rares et ceux qui sont installés dans les départements voisins n’ont pas toujours la possibilité de travailler avec de nouveaux éleveurs. « Les chevreaux, on savait que ça serait compliqué », témoigne Léa Bruguier...
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