Une forte dynamique de conversion en viticulture bio
Quels sont les impacts d’une conversion en agriculture biologique sur une exploitation viticole ? C’est la question que se sont posés la Fédération régionale de l’agriculture biologique (Frab Aura) et le CERFrance Auvergne Rhône-Alpes à travers une étude visant à guider les viticulteurs dans l’évolution de leurs pratiques. Éléments de réponse.

Au même titre que le monde agricole, la profession viticole s’attache à répondre aux attentes des consommateurs qui se tournent davantage vers des produits locaux, respectueux de l’environnement et de leur santé. Ce constat, cumulé à l’arrêt du glyphosate et à la mise en place des zones de non-traitement (ZNT), encourage les viticulteurs à faire évoluer leurs pratiques. La récente vague de conversions vers l’agriculture biologique a incité la Frab Aura et le CERFrance à réaliser une étude sur l’impact du passage en bio sur les structures viticoles. Aujourd’hui, la France est le deuxième pays producteur de vin bio, derrière l’Italie, avec 137 442 hectares cultivés en bio ou en conversion en 2020, soit 17,3 % du vignoble français. En région Auvergne Rhône-Alpes, 19,2 % du vignoble régional est en bio ou en conversion, soit 9 413 ha de vignes (chiffres : Agence Bio-OC). Entre 2019 et 2020, les surfaces de vignes cultivées en bio ou en conversion ont augmenté de 24 % en r&eacu...
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