Une région en quête d’autonomie alimentaire animale
Dans l’Allier, l’Ain et l’Isère, trois usines de trituration ont décidé de s’allier afin de produire des tourteaux locaux pour l’alimentation animale. Mais cet objectif de souveraineté alimentaire ne pourra se faire sans le développement des surfaces, notamment de soja et une solide contractualisation entre les coopératives, les producteurs de graines et les éleveurs.

En Auvergne-Rhône-Alpes, le mois de juin 2024 n’aura pas été uniquement synonyme de météo capricieuse. Les mots « trituration » et « autonomie alimentaire » ont également rythmé de nombreuses discussions. La raison ? L’inauguration, à quelques jours d’écart, de l’usine de trituration du groupe Oxyane, située à la Côte-Saint-André (Isère) et de celle de Nutralp, implantée à Bâgé-Dommartin (Ain). Ces deux sites ont rejoint l’enjeu régional de relocalisation des protéines végétales pour l’alimentation animale et viennent ainsi compléter l’outil de trituration de l’Union des Coopératives Agricoles de l’Allier (Ucal), en fonctionnement depuis l’été 2022. Développer davantage de surfaces Pour ces trois usines, partenaires du projet régional Coopéara, l’enjeu est de taille : réduire significativement la dépendance des coopératives à l&rs...
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