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ENSEIGNEMENT

Une rentrée sous le signe des métiers du vivants pour les chefs d’établissements ardéchois

Le 19 septembre dernier, se tenait au Domaine Olivier de Serres au Pradel, la rentrée plénière des chefs d’établissements de l’Ardèche, une première pour le lycée agricole éponyme, signe de l’importance croissante de l’agriculture et des sciences du vivant dans la formation des jeunes et pour l’avenir du territoire.

Par Marine Martin
Une rentrée sous le signe des métiers du vivants pour les chefs d’établissements ardéchois
Ils ont en commun un cursus dans l'enseignement agricole, mais des métiers variés. Trois anciens élèves sont venus témoigner de leurs parcours devant les chefs d'établissements. Ici, entourés par Emanuelle Rosnet (à gauche) professionnelle de l'orientation au sein de l'Éducation nationale, détachée à la Draaf, et de Julien Couaillier d'Agreenium (à droite), Alliance française de coopération pour l'agriculture, l'alimentation, l'environnement et la santé globale. ©AAA_MM

Un peu plus de 40 % des agriculteurs partiront à la retraite dans moins de dix ans. En Auvergne-Rhône-Alpes, sur 16 600 exploitations qui s’arrêteront, un tiers n’a pas de repreneur. L’enjeu est immense en termes de renouvellement des générations et des défis actuels, tels que la souveraineté alimentaire, la préservation du patrimoine commun, de l’adaptation au changement climatique, de l’innovation, et de la redéfinition de la place du travail dans la vie des individus. L’enseignement agricole est donc un pivot à l’orée de cette petite « révolution ». Emmanuelle Rosnet, professionnelle de l’orientation à l’Éducation nationale et détachée à la Direction régionale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt (Draaf) Auvergne-Rhône-Alpes, explique : « Aujourd’hui, seuls 7 % des élèves viennent de milieux agricoles ». Un public désormais plus diversifié, avec des aspira...

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