Une retenue collinaire à « taille humaine »
La préfète de l’Ardèche Sophie Élizéon s’est déplacée mercredi 24 avril sur le lac collinaire du Mas Héritage à Rosières. « Depuis la signature du protocole en 2021, entre la remise aux normes des retenues ou leur création, une quarantaine d’autorisations ont été signées », a-t-elle rappelé.

Avec un sol sableux qui « ne retient pas l’eau », également marqué par une sécheresse chronique, les récoltes de François Tissot, vigneron au Mas Héritage, étaient « de plus en plus compliquées » depuis 2019. Le vigneron s’est donc lancé dans un projet d’irrigation. Si au départ un forage avait été envisagé, le projet s’est transformé en création d’une retenue collinaire, associé en GIE avec un autre vigneron, Thibault Fournet. « Une vraie valeur d’exemple » « Ce système collectif est une vraie valeur d’exemple », affirme le futur utilisateur de la retenue. « Nous ne savons pas de quoi demain sera fait. Aujourd’hui, c’est la vigne, mais demain, nous aurons peut-être des plantations exotiques », sourit-il. « Il ne faut pas coller le terme de retenue collinaire à la vigne, mais à une exploitation agricole. »
La suite est réservée à nos abonnés.